Les élèves s’interrogent sur ce qu’il y a à l’intérieur du cerveau
A la rentrée scolaire 2017, dans la classe de CM2, chez Claire avec Isabelle, le conte de « Mimi, la microglie » est présenté.
Le projet part d’une demande de Jessica, Roselyne et Christophe, trois étudiants en Neurosciences de chez CogniJunior qui s’intéressent à la question de savoir ce que les élèves peuvent s’approprier sur le fonctionnement du cerveau et ses constituants. Il est question d’évaluer si, et comment ce conte modifie les conceptions des enfants sur le cerveau après en avoir reçu la lecture.
Pour les besoins de l’expérimentation scientifique, Isabelle et Claire suivent le protocole dans un premier temps qui demande à ne pas répondre aux questions des élèves tout en restant à l’écoute sur comment ils perçoivent la mécanique du cerveau.
Première séance, et début d’une année scolaire, ce thème expérimental répond à la question initiale de tout apprenant : – « A l’école, nous apprenons, mais avec quoi, comment ? » – Le cerveau. »
Les élèves sont alors invités à dessiner ce qu’ils savent de ce qu’il y a à l’intérieur du cerveau. C’est la première étape du protocole : recevoir les représentations des enfants avant la lecture du conte de « Mimi, la microglie ».
Durant toute une semaine, trente minutes par jour, le conte est lu aux élèves avec les illustrations projetées au TBI. Puis, ils sont invités à dessiner à nouveau ce qu’il y a dans leur cerveau juste après la lecture du conte. Pour tester la mémoire à long terme, un nouveau dessin est réalisé après le samedi et le dimanche.
Pour nous qui sommes sur le terrain de l’école, l’introduction dès septembre d’un échange sur le cerveau est un point de départ au « Apprendre à apprendre ». Bien sûr, l’expérimentation avec ces règles de procédures ne nous a pas permis d’installer un dialogue dans la classe, et faire cheminer les élèves dans le comment apprendre ?
Sans dévoiler le travail de recherche qui fait l’objet d’un article scientifique, ce dont nous sommes persuadées, est que les élèves se sont passionnés pour le sujet. Les questions qu’ils ont posées vont être ré exploitées et nous permettre de commencer à parler de la mémorisation, clef importante dans les apprentissages. Ils ont reçu une première approche de la neurobiologie : le neurone qui transmet l’information, les cellules glies qui aident au bon fonctionnement des neurones, que chacun a un rôle, et qu’il n’y a pas de chef dans le cerveau, qu’il est toujours en activité.
Alors, le feu vert est donné pour créer des synapses, et pour activer ses neurones.Les dessins des enfants vont être présentés fin novembre lors d’une conférence en Angleterre. Jessica va pouvoir parler des représentations des élèves de ce qu’ils ont dans leur tête et dans leur cerveau.
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